Charleroi : un territoire qui vit, une métropole qui se renouvelle
En plein (re)déploiement urbanistique et culturel, notre ville foisonne d’initiatives visant à dynamiser le territoire. Les différents secteurs – du tourisme à l’associatif en passant par l’artistique ou le culturel, sans oublier celui de la formation – s’engagent au quotidien pour proposer de nombreuses actions d’apprentissage et des opportunités d’épanouissement accessibles à l’ensemble des citoyen·ne·s.
Le développement du capital humain, en bout de chaine, constitue un véritable défi pour notre ville.
Charleroi, une ville aux multiples défis puisque
- les indicateurs socio-économiques restent relativement faibles comparés aux autres villes belges, du fait principalement qu’il s’agit d’une ville devant repenser son futur post-industriel
- augmenter le taux de diplômés et développer le capital humain constituent des défis majeurs à court terme, tout en évitant une fuite des talents à moyen terme
- l’inclusion et l’équité sont des enjeux fondamentaux pour la métropole dans la mesure où plusieurs clivages s’y superposent : population autochtone vs immigrés des 2e et 3e générations ; population active vs personnes inemployées ou hors du marché de l’emploi ; travailleurs du secteur primaire vs employés de secteurs innovants.
L’adhésion de Charleroi au Réseau des Villes apprenantes
Convaincue que l’éducation pour tout·e·s constitue le levier grâce auquel on peut agir sur le bien-être, le vivre ensemble et la qualité de vie des citoyens, Charleroi a souhaité intégrer le Réseau mondial des Villes apprenantes de l’UNESCO.
Portée par la Ville – et soutenue par l’Université Ouverte – cette candidature a abouti, en septembre 2020, à l’adhésion officielle de Charleroi au Réseau. Julie Patte, échevine de l’Enseignement et de l’Education, se réjouit de ce projet et nous en dit un mot dans la vidéo diffusée à l’occasion.
Le Réseau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO
En septembre 2020, lors d’une conférence de bienvenue, l’UNESCO officialise la liste des nouveaux membres du Réseau mondial des villes apprenantes. Charleroi est la première ville belge à l’intégrer. Né en 2013 avec la Déclaration de Pékin, ce réseau compte 294 villes à travers le monde, toutes désireuses de partager leurs bonnes pratiques en matière d’apprentissage tout au long de la vie et ayant pour ambition de faire de leur territoire un espace inclusif, résilient et durable.
Mot d’accueil de la première échevine, Julie Patte
« Bien plus qu’une récompense, cette adhésion au Réseau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO est un immense honneur et une validation de notre stratégie pour faire de Charleroi une ville apprenante. Notre credo est de faire en sorte que chaque carolo puisse s’épanouir via l’éducation et développer un système de formation et d’enseignement pour tou.te.s, à Charleroi. Le fait d’inclure tout le monde dans cette dynamique est important puisque nous avons un taux de diplômés de l’enseignement supérieur significativement inférieur à la moyenne nationale. Nous devons travailler pour permettre à chacun.e de se former. »
Le Réseau et sa raison d’être
Plus de la moitié de la population mondiale vit aujourd’hui en milieu urbain. Les villes sont dès lors en première ligne quand il s’agit de penser/construire l’avenir et de développer l’apprentissage tout au long de la vie. La mise en œuvre de politiques allant dans ce sens seront déterminantes pour affronter les défis du futur, en particulier ceux identifiés à travers les 17 objectifs du développement durable.
Le Réseau mondial des villes apprenantes a été constitué afin de permettre aux villes de se rassembler autour de ces enjeux et d’échanger savoir-faire et bonnes pratiques en la matière. Il vise, en particulier, à répondre aux objectifs 4 (« Garantir une éducation de qualité, sans exclusion, équitable, avec possibilités d'apprentissage pour tous tout au long de la vie ») et 11 (« Faire des villes et des établissements humains des endroits sans exclusion, sûrs, résilients et durables »).
Pour ce Réseau, la ville apprenante présente les caractéristiques suivantes, elle :
- « mobilise efficacement ses ressources dans tous les secteurs afin de promouvoir un apprentissage inclusif de l’éducation de base à l’enseignement supérieur ;
- ravive l’apprentissage au sein des familles et des communautés ;
- facilite l’apprentissage pour l’emploi et au travail ;
- étend l’usage des techniques modernes d’apprentissage ;
- renforce la qualité et l’excellence dans l’apprentissage
- et favorise une culture de l’apprentissage tout au long de la vie.
Ce faisant, la ville favorise l’autonomisation individuelle et la cohésion sociale, le développement économique et la prospérité culturelle ainsi que le développement durable. » (source UNESCO)
Les activités du Réseau
Le Réseau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO propose des rencontres régulières entre les villes membres, autour de thématiques spécifiques. La ville de Charleroi participe aujourd’hui à trois clusters : éducation à la citoyenneté mondiale, santé et bien-être, et équité et inclusion dans l’éducation. Sur le long terme, notre ambition est de participer plus activement à ces moments d’échanges. Pour l’instant, la priorité est donnée à la construction et à la consolidation du projet à un niveau local.
Tous les deux ans, l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) organise une conférence internationale sur les villes apprenantes, l’occasion pour les membres de se retrouver, d’échanger et plus important encore, d’impulser de nouvelles stratégies pour le réseau. C’est d’ailleurs celle de Pékin en 2013 qui a institué le Réseau. En 2021, la conférence s’est tenue, fin octobre, dans la ville sud-coréenne de Yeonsu sur le thème « De l’urgence à la résilience : construire des villes saines et résilientes grâce à l’apprentissage ».
La France
Quatre villes françaises ont intégré le Réseau. Après Clermont-Ferrand en 2017, ce sont Mantes-la-Jolie, Montpellier et Evry-Courcouronnes qui ont rejoint le Réseau. Nos voisins français nous ont réservé un accueil particulièrement chaleureux, de futures collaborations sont en cours de réflexion et des rencontres régulières sont prévues.
Quelle plus-value pour Charleroi ?
L’inscription dans le Réseau offre de réelles opportunités et offrira à Charleroi :
Une vitrine : « Charleroi, ville apprenante » est un concept qui contribuera à diffuser une image positive et dynamique de la ville à la fois en Belgique et à l’étranger. Il ajoutera une facette inédite à son identité en mutation.
Une source d’inspiration et un guide de bonnes pratiques : L’un des principaux apports du réseau des Villes apprenantes est le partage des expériences et des savoir-faire en matière d’apprentissage tout au long de la vie. Le référentiel des villes apprenantes, notamment, est particulièrement utile pour guider notre action. De même, le dialogue constructif avec les autorités et/ou la société civile de villes de tous les coins du monde enrichira notre vision de l’apprentissage.
Une reconnaissance et un catalyseur : Faire de Charleroi une ville apprenante de l’UNESCO permet de visibiliser le processus d’innovation sociale dans lequel notre ville s’est engagée ces dernières années. Il permet tout à la fois de fédérer les initiatives existantes et servira aussi de levier d’action aux futures initiatives. En effet, le réseau offre un cadre solide et porteur aux citoyens, aux administrations, aux institutions scolaires et culturelles pour faire émerger de nouvelles idées et concrétiser des projets ambitieux.
Un processus structuré et soumis à une évaluation : Charleroi Ville apprenante s’appuiera sur des groupes de travail thématiques et une organisation propre (voir infra), ce qui permettra (1) d’avoir une dynamique pérenne autour des enjeux décrits dans la Charte de Pékin*, (2) de donner des inputs réguliers aux projets y afférents et (3) de mettre en place des indicateurs internes et externes d’évaluation.
*Charte fondatrice du réseau à laquelle tous les membres doivent souscrire.
Notre projet
Quelques balises générales
S’il existe bel et bien un Réseau des villes apprenantes, il n’y a toutefois pas de modèle « clé sur porte » de ce qu’est, ou devrait être, une ville apprenante. Le concept – ses contours, ses ambitions et ses outils – se construit en fonction de chaque réalité locale/régionale et en concertation avec les parties prenantes.
Les éléments exposés ici servent de base à l’élaboration d’un plan d’actions adapté à Charleroi. Ce sont, dans les grandes lignes, les éléments avancés dans notre dossier de candidature, ainsi que les principes auxquels la Ville entend souscrire à travers son adhésion. Grâce à quelques rencontres et sondages, les acteurs concernés ont déjà pu se positionner par rapport à ces concepts et les ont largement validés.
La ville apprenante place l’apprentissage tout au long de la vie (le lifelong learning) au cœur de sa démarche, en tant que moteur de développement social, économique et environnemental pérenne mais également facteur de création de valeur individuelle et collective. Ce concept y est abordé dans son appellation holistique : l’apprentissage peut être formel, non-formel ou informel ; il concerne tous les publics (des plus jeunes aux plus âgés) ; il est accessible à tou.te.s avec une attention particulière pour les plus fragiles.
Charleroi entend renforcer la résilience de la ville d’abord, de la Métropole ensuite, en donnant à ses citoyen.ne.s le pouvoir d’agir sur leur avenir personnel et collectif (l’encapacitation). La ville apprenante veillera à ne laisser personne sur le côté (l’inclusion) et optera pour une approche systémique et collaborative. Enfin, la notion de citoyenneté métropolitaine sera posée et érigée au rang de principe référentiel.
La création d’une société durable sera vue comme un objectif collectif partagé.
Ces différents axes, au cœur du concept « Charleroi ville apprenante » sont brièvement développés ci-après.
- La résilience : Même si Charleroi reste marquée par les effets de la désindustrialisation, la ville fait preuve d’une incroyable résilience et se tourne vers l’avenir avec optimisme, comme en atteste le redressement économique, culturel ou encore urbanistique de cette dernière décennie. Avec le projet de ville apprenante, l’idée est de permettre à chacun.e de participer à la résilience de Charleroi par le biais de l’apprentissage tout au long de la vie.
- L’émancipation et l’encapacitation : Donner le pouvoir à chacun.e d’agir sur son propre futur et, par là même, de contribuer à celui de la ville. Comme exprimé par notre Bourgmestre à maintes reprises, « notre volonté est de donner à chacun.e la possibilité d’épanouir l’ensemble de ses capacités. Notre ville ne se relèvera que si tous y trouvent leur place et s’y investissent ». L’apprentissage est le canal par lequel l’on peut autonomiser et émanciper les individus.
- L’inclusion : Charleroi est une ville multipolaire, caractérisée par une grande mixité sociale et culturelle. La ville apprenante concerne et implique l’ensemble de ses habitant.e.s et veillera à ne laisser personne au bord de la route. L’accès à l’apprentissage doit être (encore davantage) démocratisé et une attention particulière sera accordée aux publics les moins favorisés.
- L’approche systémique et collaborative : L’apprentissage ne concerne pas seulement les lieux d’instruction mais s’élargit notamment aux tiers-lieux et aux communautés (familiales, de quartier, d’association entre autres). Par ailleurs, la ville apprenante n’est pas un projet pensé par la ville pour ses citoyen.ne.s. Ces dernier.ère.s sont au cœur du dispositif et doivent s’approprier le projet.
- La citoyenneté : la ville apprenante éveille à la notion de citoyenneté et, plus précisément, encourage le concept de citoyenneté active. Le sentiment d’appartenance, l’identité partagée, a d’ores et déjà profondément boosté l’offre culturelle et artistique carolo. L’accent mis sur la citoyenneté renforcera cette dynamique, encouragera la participation active des citoyen.ne.s à la vie de la cité et les impliquera dans la construction d’une société solidaire.
- La durabilité : sur le long terme, l’apprentissage tout au long de la vie permettra non seulement de réduire les inégalités mais, ce faisant, de développer une société plus juste et durable. Il faut à cet égard préciser que le Réseau mondial des villes apprenantes tend à la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD), en particulier l’Objectif 4 (« Garantir une éducation de qualité, sans exclusion, équitable, avec possibilités d'apprentissage pour tous tout au long de la vie ») et l’Objectif 11 (« Faire des villes et des établissements humains des endroits sans exclusion, sûrs, résilients et durables »).
Le projet Charleroi Ville apprenante se veut un soutien aux transformations urbanistiques, sociales et économiques à l’œuvre depuis une dizaine d’années. Il a pour objectif de faire en sorte que les citoyens s’approprient les résultats de ces transformations.
Parmi les nombreux défis à relever, en voici quelques-uns auxquels le projet Charleroi ville apprenante sera particulièrement attentif :
- Charleroi ville apprenante appréhende la réalité de Charleroi dans toute sa diversité, à la fois sociale, économique et culturelle. Si dans un premier temps le projet ciblera en priorité la ville de Charleroi et sa proche agglomération, l’ambition est d’y inclure à plus longue échéance la métropole dans sa globalité.
- Même si de nombreuses actions sont déjà entreprises pour y répondre, il subsiste, à Charleroi, des inégalités socio-économiques et culturelles contre lesquelles il importe de lutter et dans notre cas, grâce à l’apprentissage tout au long de la vie.
- La crise sanitaire l’a probablement davantage souligné : la fracture numérique accentue les inégalités, notamment dans le domaine de l’éducation. La ville a d’ores et déjà mis en place une stratégie proposant notamment de soutenir l’équipement numérique pédagogique des élèves.
- Si Charleroi souffre d’un taux de diplômés relativement faible, l’on doit également pointer du doigt la « fuite des cerveaux » et, dans une certaine mesure, l’inadéquation de la main-d’œuvre disponible au marché de l’emploi
Au travers du concept de ville apprenante, Charleroi entend proposer une réponse à ces enjeux et ce, par le biais de l’apprentissage tout au long de la vie.
Charleroi Métropole foisonne d’acteurs impliqués dans la transformation sociale grâce à l’apprentissage. L’objectif est de les mobiliser, sur base volontaire, autour de ce projet et, par-delà, mettre en valeur leurs actions.
Si l’apprentissage est le concept mobilisateur, ce dernier peut s’incarner dans différents domaines d’actions. Ces domaines ont vocation à se trouver dans le plan d’action. Par la présente, un appel est lancé aux acteur.trice.s assiocié.e.s à ces domaines (). Des questionnements – susceptibles de mener à des pistes d’action à envisager – sont repris à titre indicatif().
- L’éducation : Elle est comprise dans un sens très large et se pratique dans de nombreux espaces. La notion d’éducation populaire y trouve toute sa place.
| Se retrouvent ici tous les acteur.trice.s du monde de l’enseignement et de la formation (quel que soit le public visé) sans lesquels une ville apprenante n’aurait aucun sens. | |
| Comment favoriser le lifelong learning ? Comment dynamiser l’enseignement et la formation? Comment toucher les publics les plus précaires ? Quelle initiative pour donner le goût d’apprendre? Comment faire du campus un espace de partage des savoirs, une incarnation de la ville apprenante? |
- La culture : Elle s’entend comme vecteur de lien social et comme outil d’émancipation et d’intégration. La culture favorise l’émergence d’une identité partagée, invite à la participation citoyenne et stimule la créativité.
| Le milieu culturel carolo est déjà très actif et a toute sa place dans le projet de ville apprenante. | |
| Comment faire se rencontrer la culture et l’éducation? Comment rendre la culture accessible ? Quels dispositifs pour toucher les différents publics? Comment favoriser l’immersion culturelle? |
- La territorialité : Puisque participer au redéploiement de la ville et à sa résilience est l’objectif principal du projet, la notion de « territoire » fait bien évidemment partie de la réflexion. Cette dimension s’incarne notamment au niveau des collectivités territoriales et des quartiers ou encore au travers de projets plaçant le lien social au cœur de leurs préoccupations.
| Les structures locales – notamment celles de soutien à la jeunesse –, les dispositifs d’accueil comme les ATL ou encore les maisons de quartiers sont bien entendu invitées à participer au projet. | |
| Comment faire entrer l’apprentissage au sein des familles? Quelles structures utiliser comme vecteurs? Comment créer du lien entre les différentes communautés? |
- Les technologies de l’information et de la communication : Tel que préalablement souligné, l’accès aux outils – notamment numériques – est l’une des clés du dispositif.
| Les espaces proposant un accès et/ou des services dans le domaine tels que les bibliothèques ou les agences de développement local. | |
| Comment démocratiser l’accès aux outils numériques? |
- L’emploi (la mise en activité) est évidemment l’un des domaines concernés par le projet de ville apprenante. L’apprentissage tout au long de la vie permet de se former aux emplois d’aujourd’hui et de demain, de trouver une activité qui fait sens, d’inclure les un.e.s et les autres dans le projet de société.
| Les entreprises qui le souhaitent peuvent bien évidemment manifester leur intérêt. | |
| Comment faire se rencontrer le marché du travail et le monde de la formation? Comment encourager les projets d’entrepreneuriat ? Quels impacts sur la manière de former? |
Les quelques domaines d’action énumérés ici ne sont pas exhaustifs.
Enfin, il va de soi que l’acteur politique est complètement impliqué dans le concept de Ville apprenante. Il n’est pas repris ici pour la simple et bonne raison qu’il est à l’initiative même du projet.
Si vous le souhaitez, n’hésitez pas à télécharger le dossier de présentation et/ou la fiche de synthèse.
Un projet en cours de construction
Les deux premières années nous ont surtout permis de sensibiliser les acteurs, de structures le projet et de voir se dessiner des thématiques prioritaires.
Trois groupes de travail thématiques
Après avoir réuni les acteurs lors de la première rencontre apprenante (8 mai 2019), trois groupes thématiques ont vu le jour. Ces trois axes thématiques sont repris ci-dessous et, pour chacun, sont indiquées quelques activités apprenantes mises en œuvre par nos partenaires :
(1) « Éducation et numérique »
- L’Université des enfants de Charleroi : Des ateliers ludiques, à destination des 6-12 ans, pour se familiariser avec l’Université ! Le but ? Découvrir en s’amusant, susciter la curiosité et, in fine, donner l’envie d’apprendre dès le plus jeune âge !
- L’accentuation du numérique à l’IFAPME : La crise Covid a accentué la nécessité d’introduire le numérique dans les programmes de formation et d’apprentissage. L’IFAPME de Charleroi a relevé ce challenge !
(2) Nature, culture et citoyenneté
- Quartiers libres – Des actions dans les quartiers (par la coordination ATL de Charleroi) : Et si on allait à la rencontre des quartiers ? C’est l’ambition de ce projet qui convie les citoyen·ne·s à des moments de partage autour des arts de la rue, d’animations, de performances d’artistes…L’apprentissage informel sous toutes ses facettes !
- Le Rayon – Bibliothèque du Vecteur : La plateforme culturelle Le Vecteur est devenu est incroyable espace de création et de rencontres. Sa bibliothèque en est un lieu emblématique, créateur de lien social et culturel.
(3) Nature, territoire et développement durable
- Le potager de Zoé (par le CPAS de Charleroi) : Un jardin partagé et un espace didactique urbain au cœur de Charleroi. Il s’agit non seulement d’un lieu de production alimentaire mais aussi de biodiversité et d’apprentissage accessible à tou·te·s.
- Une formation en agriculture urbaine : Fédérer les acteur/trice.s de l’agriculture urbaine et proposer un parcours de formation en adéquation avec les besoins ? C’est une réflexion en cours, à Charleroi !
Le rapport d’activités 2021
Envie d’en apprendre davantage sur ce qui a été mis en place ces derniers mois ? N’hésitez pas à télécharger notre rapport d’activités.
Une communauté apprenante
Vous vous demandez encore à quoi peut bien servir le projet Charleroi Ville apprenante ? Voici quelques éléments de réponses concrets !
Notre ville apprenante est créée par vous et pour vous, elle vous donne la parole et cherche à l’amplifier. Pratiquement, le projet ambitionne de :
- aider les acteurs/trices à surmonter leurs obstacles : les rencontres et les moments de partage permettront de faire émerger à la fois les éventuels problèmes de l’un ou l’autre et les possibles solutions grâce aux complémentarités évidentes entre les parties prenantes.
Un exemple concret : Un opérateur pointe qu’il lui manque une salle de cours pour faire cette formation à distance. L’Université Ouverte, partenaire du projet, met justement des locaux à disposition pour ce genre de services.
- nourrir les thématiques liées à l’apprentissage tout au long de la vie : grâce à notre inscription dans le Réseau mondial des villes apprenantes, sur le long terme, les acteurs/trices pourront bénéficier de réels inputs ou de partages d’expériences.
Un exemple concret : des séminaires sont fréquemment organisés par le Réseau sur des thématiques précises. Envie d’en savoir plus sur la mise en place de dispositifs d’apprentissage pour adultes et à distance ? C’est un thème qui a déjà été abordé lors de ces rencontres.
- promouvoir les actions apprenantes déjà existantes : l’idée est réellement de mettre en lumière les actions de nos partenaires. Puisque l’un de nos objectifs principaux est l’inclusion des publics plus fragilisés par le secteur de l’éducation – compris au sens large – nous souhaitons avoir une stratégie de communication la plus large et inclusive possible. L’image que nous utilisons est celle de la caisse de résonance, qui aide à amplifier les vibrations et dans notre cas, nos actions.
Un exemple concret : la mise sur pied d’un catalogue des initiatives apprenantes est en cours de réflexion et sera très prochainement soumis au Conseil d’Orientations.
- impulser des collaborations et échanger : grâce aux rencontres et au partage d’informations naitront, nous le pensons, des collaborations. Les besoins des uns rencontreront les manques des autres, les ambitions des uns nourriront les réflexions des autres.
Un exemple concret : Une association travaillant sur la sensibilisation à l’entreprenariat a d’ores et déjà rencontré, lors d’une de nos sessions de travail, un organisme dédié au bénévolat chez les jeunes. Ces deux entités ont pu échanger et proposer de pistes de collaboration.
- développer une culture de l’apprentissage tout au long de la vie : pour Charleroi, l’enjeu est énorme puisque nous souhaitons à terme créer un véritable écosystème apprenant dans lequel chaque citoyen.ne sera libre de se former et d’accéder à l’apprentissage sous toutes ses formes en vue d’un meilleur épanouissement et, in fine, d’un renforcement de son pouvoir d’action dans la société. Nous pensons les citoyen·ne·s comme des acteurs/trices de changement.
Un exemple concret : demain, un.e étudiant de Thuin qui souhaite s’orienter dans un cursus universitaire, un·e enfant de Seneffe qui voudrait s’initier à la poésie ou un·e adulte qui voudrait trouver une session d’initiation à la permaculture seront informés de ce type d’activités dans le périmètre de Charleroi Métropole.
- repenser les lieux/temps d’apprentissage : parce qu’apprendre, cela ne relève pas seulement du scolaire mais que cela se passe aussi par la sphère familiale ou communautaire, par les quartiers, les jardins ou les tiers-lieux, Charleroi Ville apprenante intégrera ces dimensions dans son projet.
Un exemple concret : les groupes de travail qui se mettent en place intégrera non seulement des acteurs de la formation, mais aussi des représentant·e·s de centres culturels, de bibliothèques, de maisons des jeunes, des maisons du tourisme, etc.